Chez Luc (brèves de comptoir)

"Chez Luc", le bar où l'on peut venir bavarder ensemble à propos des choses qui fâchent, ou qui réjouissent, ou qui émeuvent ... Je vis près d'Avignon, en Provence. J'ai trois bons copains qui viennent au bar pour nous raconter la dernière du jour : Jack, de Belinto en Provence, Patrick, d'Audierne en Bretagne, et Philippe, de Piriac en Bretagne du sud (qu'on appelle aussi "Pays de Loire").

Les auteurs (le patron et les habitués)

Photo Luc

Luc, Avignon

Photo Padraig

Padraig, Audierne

Photo Jack

Jack, Belinto

Photo Philippe

Philippe, Piriac

dimanche 29 novembre 2009

Climategate



Nous y sommes donc. Les masques tombent.

Les échanges de mails entre membres de la clique du GIEC récemment piratés sont très révélateurs. Non, je n’ai pas lu in extenso les 200 Mo de données piratées au Climate Research Unit (CRU) de l’Université d’East Anglia (membres de la clique sus-mentionnée). Mais un petit échantillonnage suffit à se forger une conviction. Notamment le fait que cet organisme a rapidement découvert une énorme faille dans son dogme, en l’occurrence le réchauffement qui est intervenu autour des années 1050 (optimum climatique médiéval), et qui a notamment affecté la zone arctique - ce qui a permis aux Vikings de coloniser le Groenland (alors terre verte) et même de pousser jusqu’en Amérique (Terre Neuve) qu’ils ont dénommé Vinland (pour faire pousser de la vigne à Terre Neuve , il a dû vraiment y avoir un climat doux). Or, de toute évidence, pas de CO² d’origine humaine pour expliquer cette période de réchauffement arctique sans doute assez similaire à celle que l’arctique subit en ce moment. En fait, nombre de communications internes du CRU attribuent ce « forçage climatique » à un léger changement d’orbite terrestre (ou léger changement d’inclinaison de l’axe polaire). Les échanges de courriels montrent comment les pseudo-scientifiques ont dissimulé cette réalité en faisant démarrer leurs courbes seulement en l’an 1200, ou encore en trafiquant les chiffres des années 1000 (en prévenant charitablement qu’ils ne sont pas fiables) pour minimiser ou relativiser le réchauffement de cette période.

Certains mails amusants s’inquiètent même du manque de données convaincantes pour étayer un quelconque réchauffement global en cours ! D'où sans doute la récente dérive sémantique de "réchauffement" vers "changement"...

Tout ce traficotage était assez évident déjà. Rien ne me surprend donc, mais j’en viens même maintenant à douter de la réalité de l’augmentation du taux de CO² dans l’atmosphère. Parce que, si on nous a frelaté les données relatives au prétendu réchauffement (courbe en crosse de hockey dite « MBH98 reconstruction » qui est à la fois élément fondateur et clé de voute du dogme), pourquoi donner plus de crédit à la courbe d’augmentation du CO² dans l'atmosphère ? Plus j’y pense, plus je me demande comment on peut nous montrer cette courbe alarmante : les prélèvements ont ils été faits dans la gueule des cheminées d’usines de la Ruhr ? Ou dans l’antarctique ? A quelle altitude ? Sous quelles conditions ? Quelles méthodes d’élaboration pour obtenir une courbe unique et péremptoirement dogmatique ?

Reste que les rejets de CO² d’origine humaine sont peu contestables. Ca ne ferait aucun mal de les limiter ou de les faire baisser (qu'il y ait ou non un réchauffement climatique en cours). En tous cas, ils baisseront d’eux mêmes lorsque les ressources combustibles fossiles seront épuisées et que l’humanité sera passée à d’autres formes d’énergies.

Un complot ? Non, juste une machine (GIEC) mise en place par nous-mêmes sans contrôle, qui s'emballe et qui génère des inepties qui garantissent à leurs auteurs le boire et le manger. On a formé et payé un corps de climatologues pour nous dire que tout va mal : que croyez-vous qu'ils nous disent ? Pareil pour d'autres sujets, d'ailleurs : on a récemment créé des corps d'épidémiologistes. Que croyez-vous qu'ils nous annoncent ! Créons donc un corps de "scientifiques" spécialisés dans le risque d'impacts apocalyptique de météores. Que croyez-vous qu'ils vont nous prédire ?

Le sommet de Copenhague serait mieux inspiré à s'occuper des déchets (notamment plastiques) produits par nos société. Ca, c'est concret et réel, et comme je l'ai déjà fait remarquer, les albatros nous en seraient très reconnaissants.

25 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Je ne vois dans ces messages que des scientifiques qui questionnent et requestionnent les faits, et finissent par poser les vraies questions.

La com' est, par contre, un art d'une tout autre nature, où ce n'est pas la réalité, mais les objectifs qui définissent le verbe.

On se prend parfois à regretter que les scientifiques fassent de la com', mais c'est parfois un mal nécessaire.

Il reste cependant peu de doute sur le fait que l'homme surchauffe excessivement le seul endroit où il peut vivre, sa propre planète. Le CO2 est certainement une source significative de ce problème, mais pas la seule. Il suffit de quelques évènements extérieurs pour chambouler la donne. Que quelques gros volcans de plus entrent en éruption et nous voila tous partis pour un mini-âge glacière au milieu d'un réchauffement climatique humain toujours bien réel. "I think the author [Padraig] presents a too-simplistic discussion of their [doubts] and then gloss over these difficult but important issues."

Que le doute soit avec vous !

dimanche, 29 novembre, 2009  
Anonymous Anonyme said...

ANONYME 2 :

C'est en regardant le commentaire de Anonyme1 que j'ai vu que Patrick était à la base de cet article...
Ça ne m'étonne pas !

ce sera encore plus facile pour moi d'expliquer mon point de vue. Je pense qu'on partage certaines idées.

Je me suis toujours demandé ce qu'il en était de ce réchauffement climatique notamment pour deux raisons.
- La peur fait vendre
- Quand on cherche on trouve

La peur fait vendre. Comme "l'épidémie de grippe" fait vendre des vaccins. Comme une banlieue fait élire un président de droite. Les médias ont besoin de sensationnel pour vendre leurs publicités aux téléspectateurs.
Quoi de mieux qu'une peur faisant trembler toute la planète...
Selon moi, à partir du moment où une info fait vendre (des programmes télé, des éoliennes, des voitures, ...) elle perd déjà pas mal de sa crédibilité.

Les politiques sont bien obligés de suivre, ils doivent répondre aux envies des citoyens même les plus injustifiées

Quand on cherche on trouve. Maintenant que cette "théorie" a bien pris et qu'on commence à en chercher les conséquences on finit bien par trouver quelque chose. La planète est tellement grande, il y a tellement de phénomènes naturels qu'à force de chercher on finit bien par trouver quelque chose qui pourrait corroborer la thèse. Et ce, même si à côté pas mal de chose ne prouvent rien.

Maintenant c'est sûr que réduire les émissions de CO2 ne peut sans doute pas faire de mal. Cependant, il ne faut pas tomber dans la frénésie de la chasse au CO2, au point d'en être aveuglé.
- A quoi bon construire des éoliennes ne produisant qu'une quantité infime d'électricité nécessitant l'appui de centrale thermiques
- Produire des voitures hybrides, des voitures électriques, .. ah oui, c'est sûr, elles émettent moins de CO2 (quand elles roulent), mais qu'en est-il des rejets de CO2 lors de la production des batteries, du potentiel polluant et de la rareté de leurs composants.

Je suis TRES loin d'être un spécialiste mais le caractère populaire, effrayant et commercial de la théorie me pousse à douter de tout.

lundi, 30 novembre, 2009  
Anonymous Anonyme said...

Anonyme 2 :

Je rajouterai l'homme a toujours vécu comme ca.

Maltus au début du 19e siècle pensait qu'il n'y aurait pas assez de nourriture pour tout le monde au vu de la croissance démographique.

C'était sans compter sur la capacité de l'homme à s'adapter. Il n'avait pas pris en compte que de nouvelles techniques agricoles allaient voir le jour et augmenter les rendements.

Si ce réchauffement climatique existe et est dû à l'homme, je pense qu'il n'y a pas tellement de raison de s'en inquiéter, il faut s'en occuper, mais pas s'en inquiéter.

Le besoin crée la nouveauté.
Plus qu'à savoir si le besoin a été créé de toute pièce ou si il est jsutifié

lundi, 30 novembre, 2009  
Blogger Jack said...

"il faut s'en occuper, mais pas s'en inquiéter" . Ce qui est sur c'est que si l'on ne s'occupe de notre impact, sur le climat et aussi sur tout le reste de la planète (tas de plastique dérivant compris), la planète va s'occuper de nous et dans pas longtemps.

lundi, 30 novembre, 2009  
Blogger Luc said...

@ Pad : 2 articles documentés à verser au dossier du "climategate" :

1. La main dans le sac, suite… (Changement Climatique)
2. ClimateGate 4 : nouveaux éléments, nouvelles fraudes mises à jour, nausée chez certains scientifiques (Objectif Liberté)

mardi, 01 décembre, 2009  
Blogger Padraig said...

Ceci étant, la Presse Française semble s'être entendue pour étouffer l'affaire... Pas un mot dans mon quotidien. C'est vrai que Nicolas aurait vraiment l'air con, lui qui se veut le grand sauveur de la planète. La presse aussi aurait l'air conne, d'ailleurs... Mais la presse anglo-saxone est plus ouverte... Je pense que les rédactions françaises sont en train de décider de ce qu'ils font de ça. Etouffer tout ou faire éclater le scandale ?

Ca serait dommage que notre Nicolas subisse le même sort que Malcolm Turnbull, grand chantre du réchauffement, qui vient d'être destitué de son poste de leader du parti libéral Australien. Malcom est considéré comme la première victime du Climategate...

Bon, alors, pour Copenhague, je persiste : parlons donc des déchets plastiques, et oublions cette supercherie du réchauffement, les albatros seront contents.

mardi, 01 décembre, 2009  
Blogger Padraig said...

Cette affaire pose une question sociétale. Pourquoi certains scientifiques ont-ils été amenés à participer à cette vaste mystification ? On l'avait déjà vu, mais à un degré moindre, pour le prétendu "trou" d'ozone. Mais c'était juste un galop d'essai. Là, les gouvernements des grands pays sont entraînés dans une affaire planétaire sans fondement...

Personnellement, j'y vois une sorte de réaction du corps scientifique qui, jusque dans les années '80, jouissait d'une certaine considération, mais qui peu à peu a été laminé par les sphères du business et de la finance. J'ai moi-même découvert dans ces années-là qu'en Angleterre, par exemple, un ingénieur était classé très bas dans l'échelle sociale, alors qu'un financier culminait tout en haut (avec les revenus correspondants). Qu'est ce qui gagnait le plus, hier : un ingénieur ou un trader ? D'où la tentation pour certains scientifiques de se laisser aller à des combines pas très avouables pour ne serait-ce qu'exister. Les climatologues sont évidemment une race inutile s'ils n'ont pas une grande cause à défendre. Et s'ils n'ont pas de grande cause, la tentation est forte d'en créer une de toute pièces.

Le réchauffement, c'est la cause qui fait vivre les climatologues. Sans réchauffement, ils seraient sur la paille...

Le réchauffement, c'est aussi la revanche de certains scientifiques contre la finance reine qui leur avait retiré tout crédit...

Mais les climatologues ne sont pas les seuls à inventer des grandes causes pour "exister"... Au fait, vous êtes allé vous faire inoculer le vaccin du H1N1 ?

mercredi, 02 décembre, 2009  
Blogger Padraig said...

En, fait, je suis furieux de cette affaire qui va encore discréditer la communauté scientifique. En effet, je suis scandalisé d'entendre à longueur de journée à la radio et à la télé "les scientifiques affirment que...". Or, dans le cas qui nous occupe, le GIEC compte environ 2 000 "climatologues" de par le monde, qui constituent une infime partie de la grande communauté scientifique forte de dizaines de millions de personnes honnêtes.

J'ai mis "climatologues" entre guillemets, car il semble que parmi les 2 000, certains ne sont pas plus climatologues que vous et moi. Ceux-là ont été recrutés juste pour faire nombre.

Donc, 2 000 "climatologues" de part le monde, ça nous fait une poignée (quelques dizaines) par pays concerné.

Donc, quand la télé et les journaux citent "les scientifiques", ils parlent en fait de ces quelques poignées d'individus.

Poignées d'individus qui ont forgé de toutes pièces une cabale qui les dépasse et qui nous entraîne tous dans des histoires Ubuesques.

Non. Ceux-là ne sont pas représentatifs des armées de scientifiques qui font honnêtement leurs boulot. En cherchant au LHC par exemple pour percer les secrets de la matière, en découvrant de nouveaux traitements médicaux qui sauveront des gens, en faisant émerger des techniques qui seront le quotidien des habitants du 21ème siècle...

Non. Les "climatologues" du GIEC sont les moutons noirs de la science. Arrêtons ces cabales grotesques.

On a laissé quelques financiers ruiner le monde par manque de contrôle. Ne laissons pas une poignée de "scientifiques" sans contrôle nous mener en bateau.

mercredi, 02 décembre, 2009  
Blogger Padraig said...

Et n'en déduisez pas que je ne suis pas en faveur de la réduction des émissions de CO². J'aimerai néanmoins qu'on réévalue l'impact du CO² d'origine humaine sur la concentration "moyenne" dans l'atmosphère - parce que les courbes du GIEC, je n'y crois plus. Si l'augmentation est avérée, il convient de la contenir. Si elle n'est pas avérée, alors l'urgence est peut-être ailleurs (par exemple les déchets).

On disait dans le temps qu'il était souhaitable de se comporter en "bon père de famille". Pas besoin de risque apocalyptique pour bien se comporter. Par exemple, j'évite de péter dans mon salon. Rejeter du CO² (et autres polluants), c'est un peu comme péter chez soi. C'est pas bien, et éviter de le faire, c'est juste faire preuve de civilité et de bon sens.

mercredi, 02 décembre, 2009  
Blogger Padraig said...

Je constate encore la censure absolue du sujet sur les médias français (à l'inverse des médias anglo-saxons). Vive la liberté d'information en France !

C'est vrai qu'il est désagrable de devoir reconnaître qu'on s'est fait manipulé pendant tant d'années

Je lis dans la presse anglo-saxone (Telegraph) un "idiot's guide to Climategate" :

1. A bunch of climate scientists at the Climatic Research Unit at the University of East Anglia have been caught out cheating. They distorted evidence, hid or lost inconvenient raw data, manipulated the science towards a particular end, and set out to silence hard-working, decent, honest scientists who disagreed with them.

2. Those climate scientists aren’t just any old bunch of scientists. They work at the very heart of the IPCC process. They – and their friends: for this is a small and tight cabal, comprising around 43 scientists – are the ‘lead authors’ on the IPCC’s reports. They also supply the most important of the four data records used by the IPCC. They are the people telling our political leaders that the world is suffering from catastrophic Anthropogenic Global Warming – caused largely by the growth in CO2 emissions – and that urgent action needs to be taken to prevent it.

3. According to one estimate – by the International Energy Agency – the global cost of dealing with AGW will be $45 trillion (that’s 2/3 of the world’s current entire economic). This will mean our energy bills will rise by perhaps a factor of ten; that we will be subject to more and more pettifogging rules on what kind of lightbulbs we use and how we dispose of our trash – perhaps even how often we’re allowed to fly; it will mean governance by unelected “experts” and technocrats from the UN; it will cripple industry; it will mean higher taxes; it will take money from the middle classes in the Western world and hand them over in the form of “compensation” to kleptocrat dictators in the Third World; it will almost certainly send the global economy diving into a double dip depression. We are, in other words, about to be presented with the biggest bill in the history of mankind.

4. Given what we now know about the reliability of 2 and the basis of 1, are we really sure that with 3 we’re getting our money’s worth?

Bonne question, je trouve...

jeudi, 03 décembre, 2009  
Blogger Padraig said...

Donc, pour le "Telegraph", la cabale a été montée par 43 personnes dans le monde. Loin des 2 000 scientifiques du GIEC souvent cités pour donner du poids à l'affaire (qui ne sont sans doute que des suiveurs qui ne font qu'émarger au ratelier), et loin de "la communauté scientifique dans son ensemble" qui n'a rien à voir là-dedans....

jeudi, 03 décembre, 2009  
Blogger Padraig said...

Encore une remarque. Le GIEC nous dit avoir la certitude "à 90% " de ses prévisions.

Ils nous font prendre des vessies pour des lanternes.

Les 90% concernent leur degré de croyance dans leurs conclusions, compte tenu de leurs hypothèses. Qu'une donnée de base soit infirmée, (par exemple que le CO² humain n'a aucun effet réchauffant), et ces 90% sont réduits à néant.

Il s'agit d'une prévision Bayésienne (du nom de Thomas Bayes, mathématicien britannique du XVIIIème siècle), un degré de croyance, dont la valeur peut changer en fonction des données disponibles. Un peu comme de dire : je crois avec 80% de certitude qu'il va pleuvoir demain. Mais que le régime des vents change dans l'heure qui suit ma prédiction, et le taux de certitude devra être révisé de façon drastique...

Or, évidemment, tout le monde prend les 90% de certitude du GIEC pour une probabilité (comme de dire qu'au lancer de dés, il y a 83,33% de chances de tomber sur autre chose qu'un 6). Pour les dès, aucune nouvelle donnée de la science ne viendra jamais infirmer ce chiffre de 83,33%. Mais pour le climat, c'est une toute autre affaire...

vendredi, 04 décembre, 2009  
Blogger Padraig said...

J'apprend que Phil Jones, le directeur du CRU, vient de démissionner, et qu'une enquête est lancée sur les travaux du CRU. Phil va-t-il, à l'instar d'un Madoff, avouer que toute cette histoire de réchauffement n'était qu'une gigantesque fraude ?

Par ailleurs, des enquêtes vont être diligentées sur les travaux de deux autres gourous du GIEC, Michael Mann, de l’Université de Penn State, et Malcom Hughes, de l’Université d’Arizona.

Si la fraude est avérée, le coût induit par cette tromperie relèguera Madoff au rang de vulgaire amateur !

vendredi, 04 décembre, 2009  
Anonymous David C. said...

Copenhague : Annulons le sommet de la dépopulation !

Par Helga Zepp LaRouche

Appel envoyé par David C. – david.cabas.over-blog.fr

samedi, 05 décembre, 2009  
Blogger Luc said...

Très bon édito du Monde à propos du "Climategate" : lettres volées.

mardi, 08 décembre, 2009  
Blogger Padraig said...

J'ai la conviction (certes sans aucune preuve) que le ClimateGate n'est pas le fait de hackers, mais une exfiltration de fichiers provenants du sein même du CRU... Par exemple un scientifique honnête (et c'est la majorité des scientifiques) qui en aurait eu marre de cautionner les fraudes de certains de ses pairs...

mardi, 08 décembre, 2009  
Blogger Padraig said...

Dans 10 ou 20 ans, si Dieu nous prête vie, on saura peut-être le fin fond de cette histoire. A moins qu'elle ne s'évanouisse dans l'obscurité, balayée par autre chose, comme a été balayée la grande peur du trou d'ozone...

Trou d'ozone, qui, malgré les gesticulations du milieu des années 80, est toujours en grande forme, merci. Mais ces gesticulations n'étaient rien par rapport aux gesticulations actuelles au sujet du réchauffement climatique !

Si la tendance se confirme, la prochaine grande peur - disons dans les années 2025 - sera vraiment du très, très grand spectacle !

mardi, 08 décembre, 2009  
Blogger Luc said...

@ Pad : Tiens, ta copine Sarah Palin qui, à propos de l'Alaska n'avait qu'un mot à la bouche (Drill ! Drill ! Drill !), est du même avis que toi à propos de la propagande "Climategate" !

Lire : Sarah Palin and "Climategate" Propaganda (The Huffington Post)

Pourquoi ne suis-je pas surpris ?

vendredi, 11 décembre, 2009  
Blogger Luc said...

Associated Press Science not faked, but not pretty

Ils se sont tapés de lire les 1,073 e-mails, et le résultat c'est qu'ils n'ont rien trouvé prouvant que des données avaient été fabriquées ou falsifiées.

E-mails stolen from climate scientists show they stonewalled skeptics and discussed hiding data — but the messages don't support claims that the science of global warming was faked, according to an exhaustive review by The Associated Press.

The 1,073 e-mails examined by the AP show that scientists harbored private doubts, however slight and fleeting, even as they told the world they were certain about climate change. However, the exchanges don't undercut the vast body of evidence showing the world is warming because of man-made greenhouse gas emissions.

The scientists were keenly aware of how their work would be viewed and used, and, just like politicians, went to great pains to shape their message. Sometimes, they sounded more like schoolyard taunts than scientific tenets.

The scientists were so convinced by their own science and so driven by a cause "that unless you're with them, you're against them," said Mark Frankel, director of scientific freedom, responsibility and law at the American Association for the Advancement of Science. He also reviewed the communications.

Frankel saw "no evidence of falsification or fabrication of data, although concerns could be raised about some instances of very 'generous interpretations.'"


Le "masque qui tombe", ce n'est pas celui des scientifiques du GIEC ...

dimanche, 13 décembre, 2009  
Blogger Padraig said...

On m'apprend aujourd'hui qu'un bloc de glace de la taille du Luxembourg s'est détaché du continent Antarctique.

En d'autres temps, c'eût été la preuve flagrante du réchauffement climatique. Mais les temps changent (si je puis m'exprimer ainsi). Maintenant, on nous précise (lire dernière phrase de l'article) que ce genre de phénomène n'a rien à voir avec un quelconque réchauffement.

Autres temps, autres moeurs. Exit le réchauffement climatique.

La place est libre pour une nouvelle Grande Peur Planétaire. Des candidats ?

samedi, 27 février, 2010  
Blogger Jack said...

Toute la neige qui tombe en Antarctique finie par se transformer en glace et fort heureusement toute cette glace retourne à la mer...
Fort heureusement, car sinon toute l'eau de la planète se concentrerait là. Que le processus d'écoulement de cette glace ne soit pas linéaire, n'est pas étonnant me semble-t-il.
Au fond le Luxembourg n'est qu'un tout petit état, un confetti à l'échelle planétaire.

lundi, 01 mars, 2010  
Blogger Luc said...

@ Pad : J'ai été lire l'article que tu as mis en lien, rédigé par l'éminent et très compétent Baptiste Schweitzer.

Alors, voici le texte exact : "Discussion aussi autours des causes de cette collision. Selon la communauté scientifique elle est due aux processus naturels qui se déroulent sur la banquise. Elle n’a, sans doute rien à voir avec le réchauffement climatique."

Effectivement, le fait que deux icebergs se rentrent dedans a-t-il quelque chose à voir avec le réchauffement climatique ? Non, bien sûr.

Le fait qu'une telle collision n'a rien à voir avec le réchauffement climatique remet-il en cause la réalité du dit réchauffement climatique ? Bien évidemment non.

Pas plus de relation de cause à effet là dessus que de corde à noeuds dans le potage. Aucun rapport avec la choucroute !

Ton négationiste pavlovien à propos du réchauffement climatique t'égare complètement, mon cher Padraig !

lundi, 01 mars, 2010  
Blogger Padraig said...

Ma remarque sur l'article sur le bloc de glace qui se détache était de pure forme, pas un jugement sur le fond. De nos jours, les médias (et même certains scientifiques) s'empressent de préciser à tout bout de champ que tel ou tel phénomène (par exemple la tempête de ce dernier week-end), "n'a aucun rapport avec le réchauffement climatique"... A la télé, ce soir, les 2/3 du JT ont concerné cette tempête, et pas une seule allusion à un quelconque réchauffement !

Les médias ont maintenant peur de se faire prendre pour des buses s'ils parlent de réchauffement !

Il y a encore peu, tout était de la faute du réchauffement, maintenant, rien n'est de la faute du réchauffement. Ce qui démontre bien que tout ça n'est qu'un effet de mode !

Je crains que les météorologistes et autres "scientifiques" qui ont présenté des demandes de crédits pour des études sur le réchauffement repartent bredouilles après les prochaines délibérations d'attribution de crédits de recherche ! Bah, ils ont mangé leur pain blanc à nos dépends, retour au pain rassi, maintenant !

lundi, 01 mars, 2010  
Blogger Jack said...

Pardon de le rappeler (noch ein mal) à sa place, mais Pad ne nie pas le réchauffement, pas plus qu'Allègre.
La seule question qui vaille est de savoir quels sont les facteurs, et leurs poids réciproques dans ce changement.
C'est là qu'existent les divergences entre nos experts du climat et que sont mises en évidences d'importantes marges d'incertitude.
L'autre question étant sommes nous certains de connaitre tous ces facteurs.

lundi, 01 mars, 2010  
Blogger Padraig said...

Bah, pour être franc, je ne nie ni ne cautionne un réchauffement global. Force est néanmoins de constater qu'un réchauffement local arctique induit une fonte plus rapide de la banquise en été. Mais ailleurs, les choses sont moins évidentes. Et les simili preuves fabriquée par des faussaires et les incantations des alarmistes médiatiques font planer un doute sur tout ça...

Quand au CO², il semble bien que sa concentration dans l'atmosphère ait augmenté (ce qui semble logique, mais là encore, doit-on croire tout ce qu'on nous présente), mais son éventuelle influence sur le climat est une pure spéculation - tout comme le fut l'influence des CFC sur le "trou" d'ozone (qui se porte toujours très bien, merci)...

mardi, 02 mars, 2010  

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