Chez Luc (brèves de comptoir)

"Chez Luc", le bar où l'on peut venir bavarder ensemble à propos des choses qui fâchent, ou qui réjouissent, ou qui émeuvent ... Je vis près d'Avignon, en Provence. J'ai trois bons copains qui viennent au bar pour nous raconter la dernière du jour : Jack, de Belinto en Provence, Patrick, d'Audierne en Bretagne, et Philippe, de Piriac en Bretagne du sud (qu'on appelle aussi "Pays de Loire").

Les auteurs (le patron et les habitués)

Photo Luc

Luc, Avignon

Photo Padraig

Padraig, Audierne

Photo Jack

Jack, Belinto

Photo Philippe

Philippe, Piriac

mardi 27 mars 2007

The constant Gardener.

















Superbe film d’amour sur fond de multinationales de l’industrie pharmaceutique utilisant la population africaine comme cobaye.
Une photographie superbe.
A voir absolument : The constant Gardener
De la même veine que le Cauchemard de Darwin

Deux films qui nous parle de l'Afrique et qui font réfléchir à notre complicité, dans ce désastre.

A voir sur C+ en ce moment.


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9 Comments:

Blogger Luc said...

Très effrayant comme film. Si ça a un début de commencement de vérité, ça fait froid dans le dos ...

mercredi, 28 mars, 2007  
Blogger Gisela Lacerda said...

Je n´ai jamais vu ce film; le réalisateur est brésilien, celui de "La Cité de Dieu". Ton analyse touche au fond, c´est vrai ce que tu dis, mais ce métier "business-cinema" est bien divisé: il y a même les autres touristiques, on voit des persecutions dans les grandes villes. Ça excite l´être humain et puis les agences de voyage remercient pour leur stimulation. Depuis quelques années, les feuilletons brésiliens sont remplis des scènes/histoires comme ça. Jusqu´à quel point peut aller la "création artistique" et le mérite du directeur, des réalisateurs.. on le sait jamais, au moins aujourd´hui.

mercredi, 28 mars, 2007  
Blogger Jack said...

Si vous avez utilisé les liens vous avez vu que ce film est réalisé d’après un roman de John le Carre, il s’agit donc d’une fiction : nous savons bien que la réalité peut dépasser la fiction et je ne suis pas sûr qu’au moins la tentation de faire des tests à bon compte sur une population défavorisée n’existe pas. Vous savez sans dote que certains médicaments sont testés dans les prisons, sur des volontaires certes...
J’ai déjà dénoncé ici : que se protéger dans quelque domaine que ce soit par une législation très rigoureuse et couteuse poussait tout naturellement nos multinationales vers des contrées moins exigeantes. On peut le voir presque chaque jours.
Il a fallu très longtemps pour que les labos acceptent de fournir des traitements contre le sida aux africains malgré la faiblesse de leurs moyens...
J’ajoute que par contre le cauchemar de Darwin lui est un film tiré de faits bien réels et que l’on aimerait que ce soit une fiction.
Les scènes de pillage de camp de réfugiés à la fin du film au Soudan sont par contre bien inspirées de ce qui s’y déroule maintenant. Et je ne dresserai pas la liste des horreurs pratiquées par les grandes compagnies multinationales dans le tiers monde, nous en sommes régulièrement informés et nous empressons de refermer notre mémoire au moment d’acheter leur produits auxquels nous tenons tant...

@Gi : ces films sont sans doute des créations artistiques, mais je pense aussi qu’ils sont faits pour éveiller notre conscience d’occidentaux à la misère de l’Afrique, abandonnée et toujours exploitée de la pire façon qui soit.
J’en arrive à me demander si la décolonisation n’est pas pire que la colonisation.
Ce film reste un bon film qu’il faut voir, il y a une vraie histoire, de très belles images et de bons acteurs ... (en prime il est aussi militant)

mercredi, 28 mars, 2007  
Blogger Gisela Lacerda said...

Ah, c´est vrai que le processus de décolonisation peut être un "enfer rempli de bonnes intentions". Je n´ai pas l´habitude de regarder tous les films nominés pour l´Oscar; je les laisse pour après, je suis toujours en retard. ;-) Mais de toute façon tes mots m´ont donné envie de le voir. Je crois que Fernando Meirelles s´est permis de créer un autre univers, peut-être plus libre que celui des "trucages" exagerés utilisés en Cité de Dieu.

jeudi, 29 mars, 2007  
Blogger Padraig said...

Ah... J'attend qu'un - ou une ;-) - pro du sujet fasse un commentaire judicieux...

jeudi, 29 mars, 2007  
Blogger Jack said...

Tu penses à quelqu'un(e) en particulier ?...

jeudi, 29 mars, 2007  
Blogger Padraig said...

@Jack : Pour le commentaire pertinent, on verrra bien !

Au fait tu parles des méfaits de la décolonisation. "Heureusement", la France a conservé une partie de son Empire colonial. A ma connaissance, c'est d'ailleurs le dernier pays à avoir conservé un tel Empire... Pour rappel, il est constitué de :

Guadeloupe ;
Guyane ;
Martinique ;
Réunion ;
Polynésie française ;
Saint-Pierre-et-Miquelon ;
Wallis-et-Futuna ;
Mayotte ;
La Nouvelle-Calédonie ;
Terres australes et antarctiques françaises ;
Les Îles éparses (Bassas da India, Europa, îles Glorieuses, Juan de Nova, Tromelin) ;
L'île Clipperton.

Toutes choses qui coûtent fort cher à l'Etat et qui ne rapportent pas grand chose. Plus cher encore lorsqu'une éruption volcanique vient dévaster une de nos possessions, ou qu'une épidémie y sévisse... Mais, bon, l'Etat français est si riche !

vendredi, 30 mars, 2007  
Blogger Luc said...

@ Patrick :

Hé hé ...

Dans les DOM, tu as oublié Saint Martin et Saint Barth.

Pour le reste, t'as bon.

vendredi, 30 mars, 2007  
Blogger Jack said...

Patrick : Oui mais toutes ces possessions font de nous une puissance maritime, sans marine, certes mais une puissance maritime tout de même

vendredi, 30 mars, 2007  

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