Chez Luc (brèves de comptoir)

"Chez Luc", le bar où l'on peut venir bavarder ensemble à propos des choses qui fâchent, ou qui réjouissent, ou qui émeuvent ... Je vis près d'Avignon, en Provence. J'ai trois bons copains qui viennent au bar pour nous raconter la dernière du jour : Jack, de Belinto en Provence, Patrick, d'Audierne en Bretagne, et Philippe, de Piriac en Bretagne du sud (qu'on appelle aussi "Pays de Loire").

Les auteurs (le patron et les habitués)

Photo Luc

Luc, Avignon

Photo Padraig

Padraig, Audierne

Photo Jack

Jack, Belinto

Photo Philippe

Philippe, Piriac

mardi 20 juin 2006

A propos des sexes.

La démographie çà m’intéresse, les politiques devraient s’en soucier davantage, car le futur y est lisible, de plus contrairement aux autres pays d’Europe à l’exception notable de l’Irlande les françaises font des enfants ce qui fait au moins une bonne nouvelle dans la morosité ambiante.


J’ai fait une découverte lisible dans la courbe ci-dessous.

L’égalité des sexes en terme démographique, çà n’existe quasiment pas

Les garçons naissent 2% plus nombreux que les filles, cette différence se maintient à peu prés jusqu’à l’âge de 15 ans.

A partir de 15 ans, alors qu’ils commencent à leur pousser du poil sur le menton, les garçons cherchent à épater les filles et cela leur coûte rien moins que la vie. (Heureusement pas à tous)

Cette hémorragie de garçon ne fait que s’aggraver, si bien qu’à 33 ans nous sommes en nombres égaux, ensuite « l’excès » de femmes se stabilise autour de 2-3%, après 60 ans les effets de la guerre pourraient expliquer la pénurie de garçon, mais lorsqu’on regarde l’allure de la courbe après 65 ans. La faiblesse du sexe fort est aveuglante.

Mesdames, je vous en prie économisez nous.

Site de l’Insee à consulter

Structure de la population


9 Comments:

Blogger Jack said...

@genorb : je suis presque certain que l'excés de garçons à la naissance est une constante démographique (une loi), qui vise justement à rectifier à l'avance les comportements à risque des mâles.
Il faudrait creuser, mais il me semble que les choses étaient inversées à l'époque où beaucoup de femmes mourraient en couches.

mardi, 20 juin, 2006  
Blogger Luc said...

Euh ... excuse-moi si j'ai raté quelque chose, mais le fait que les femmes aient une espérance de vie plus élevée que celle des hommes, on le savait déjà, non ?

mardi, 20 juin, 2006  
Blogger Vicnent said...

d'où sors tu ce graphique ?

mardi, 20 juin, 2006  
Blogger Jack said...

Alors, c’est vrai que je vous dois quelques « explicaations » :
D’abord pardon pour ce graphique « merdique » , pas réussi à produire une meilleure image de mon superbe graphique Excel.
Ce graphique est tracé à partir des données du lien avec l’INSEE en bas du post, donc la répartition H/F par date de naissance ou classe d’âge.
Il montre en % l’écart d’effectif entre hommes et femme par année de naissance.
Après la forme venons-en au fond :
@Luc : oui, tout le monde sait que les femmes vivent plus longtemps que nous les hommes, le graphique donne une idée objective de cet écart absolument fantastique. (Ce sont des millions d’année de vie !)
@Genorb : au début de cette courbe des enfants nés en 2005, jusqu’en 1990, pendant 15 ans.
Tu remarques que l’écart est toujours en faveur des garçons et du même ordre de grandeur chaque année, si la répartition filles-garçons était de 50% avec une « fluctuation naturelle », nous aurions des écarts dans les deux sens.
Donc les 2 % de naissance de garçon en plus sont significatifs au moins sur ces15 ans.
Pour être catégorique, il me faudrait en effet trouver la réparation des sexes à la naissance sur un siècle ou davantage.
Je manque aussi de rigueur quand j’impute la baisse de l’écart d’effectif homme-femme à une surmortalité masculine, que je ne démontre pas non plus.
Mourir en couche :
Dans les temps reculés, d’avant Pasteur, et d’avant l’obstétrique moderne, mettre un enfant au monde était un moment à très haut risque à la fois pour le bébé et la maman (la mortalité infantile est même un indice de mesure du niveau de développement d’un pays, et c’est toujours un risque de mettre au monde).
Si l’on fait l’hypothèse qu’une population s’adapte aux circonstances, il se pourrait bien qu’au XIXème la « nature » donnait plus de filles pour pallier à cette surmortalité, mais la violence des comportements masculins étant constante, il se pourrait également que les garçons naissent en plus grand nombre depuis toujours.
Si quelqu’un trouve des données à long terme sur le sexe des enfants à la naissance : je suis preneur.

mardi, 20 juin, 2006  
Blogger Jack said...

Alors s’il y avait plus d’hommes que de femmes à la naissance, juste pour mettre un peu de difficultés et instaurer un peu de compétition afin que les meilleurs gagnent, comment deviner les intentions « du créateur » ?
Pour la longévité de nos compagnes, je ne trouve pas de bonne raisons...ou alors juste une, la nature les a construites plus robustes afin de donner toutes ses chances à l’espèce : faire des enfants et les allaiter c’est du boulot.
C’est pour cela que les arabes, qui sont des sages, font bosser leurs femmes pendant qu’ils se reposent ... auraient-ils tout compris avant nous ?

Qui a dit qu’on ne pouvait plus faire de blagues à la Coluche ?

mardi, 20 juin, 2006  
Blogger Betty said...

J'ai appris ce genre de chose à l'école il me semble,oui il y plus de naissance de garçon puis la courbe se stabilise pour finalement s'inverser. Mais j'ai oublié le pourquoi du comment désolé !!!!
bon voilà je suis donc passée pour ne rien dire...
ah pour info les cours sur les math et la philo (math réalité ou invention) on repris sur France Culture.

mercredi, 21 juin, 2006  
Blogger Jack said...

@Betty : Je suis déçu, j’ai fait une peu de provoque pour faire réagir les filles, mais visiblement le fil était trop gros et elles n’ont pas mordu à l’hameçon.
Il n’empêche que ceci montre que les 2 sexes ne sont pas égaux, contrairement à ce que les féministes veulent nous faire croire : et je trouve que c’est bien ainsi.

Je m’étais dit aussi que çà faisait longtemps qu’on n’avait pas parlé de sexe sur ce blog et que çà serait bon pour l’audience...

samedi, 24 juin, 2006  
Blogger Luc said...

@ Jack : J'ai regardé l'audience suite à la publication d'un billet avec un titre aussi explicite ... nada ! Ca doit être l'effet FIFA ...

Et, vu que aujourd'hui c'était la Gay Pride (la marche des fiertés lesbiennes, gay, bi et trans), j'avais pensé faire en papier pour dire que, en dehors des lesbiennes, des homosexuels, des bisexuels et des transsexuels, il y avait d'autres minorités sexuelles dont on ne parlait jamais, et qui devaient eux aussi un peu souffrir de ne pas être reconnus en tant que tels, avec leur fierté et leur envie de légaliser leur union et d'avoir des gosses par un moyen ou par un autre. Si on écarte d'emblée les pédophiles, les zoophiles et les nécrophiles, il reste quand même les fétichistes, les incestes entre personnes majeures (parent enfants, frère-soeur, etc ..), les partouzards de tout poil, les échangistes, les sado-maso, les polygames, etc, etc, etc ... Ceux-là aussi sont sans doute très fiers de leur appartenance à une minorité sexuelle et ils auraient sans doute aimé défiler avec les autres. Alors, j'allais poser la question : que fait-on pour eux ? Qu'en pensent Ségo et Sarko ???

Et puis non, finalement j'ai changé d'avis, et j'ai préféré parler de l'échelle de Turin ...

samedi, 24 juin, 2006  
Blogger Jack said...

T'as bien fait !

samedi, 24 juin, 2006  

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