Chez Luc (brèves de comptoir)

"Chez Luc", le bar où l'on peut venir bavarder ensemble à propos des choses qui fâchent, ou qui réjouissent, ou qui émeuvent ... Je vis près d'Avignon, en Provence. J'ai trois bons copains qui viennent au bar pour nous raconter la dernière du jour : Jack, de Belinto en Provence, Patrick, d'Audierne en Bretagne, et Philippe, de Piriac en Bretagne du sud (qu'on appelle aussi "Pays de Loire").

Les auteurs (le patron et les habitués)

Photo Luc

Luc, Avignon

Photo Padraig

Padraig, Audierne

Photo Jack

Jack, Belinto

Photo Philippe

Philippe, Piriac

lundi 19 juin 2006

Coluche



C'est l'histoire d'un mec, il est mort le 19 juin 1986, il y a vingt ans aujourd'hui, sur une petite route près de Grasse. Il roulait à moto, peinard, sans casque. A la sortie d'un virage, un semi-remorque lui barre la route. La Honda est à peine cabossée, Coluche saigne à peine, mais ses cervicales se sont brisées net.

Si j'ai choisi ce sketch, "Le CRS arabe" pour rendre hommage à Coluche, c'est parce que à l'époque on pouvait rire des Arabes, des Juifs, des Noirs, des Belges, des Suisses et des Blancs sans risquer de se prendre un procès. Avec la disparition de Coluche, c'est aussi la nostalgie d'un monde plus libre, plus humain, plus responsable.

D'où la question lancinante : si, aujourd'hui on ne peut plus rire de tout, l'humour serait-il mort ?

Coluche, j'ai eu la chance de le voir sur scène, au Théâtre du Gymnase. J'étais au troisième rang, tout près de la scène. C'est la seule fois de ma vie ou j'ai eu mal de rire. J'avais mal au côtes. Le rire était tellement intense que je devais me tenir les côtes quand je riais, parce que c'était douloureux. Je sais ce que c'est que de "me tenir les côtes". Au propre comme au figuré.

C'est l'histoire d'un mec, il nous manque vachement.

Pour en savoir plus :
1. Coluche (Wikipédia)

Ceux qui nous manquent :
1. Douglas Adams (Chez Luc)
2. Raymond Devos (Chez Luc)
3. Jimi Hendrix (Chez Luc)
4. John Lennon (Chez Luc)

Crédit vidéo : Melmoth

2 Comments:

Blogger Padraig said...

Le regretté Raymond Devos estimait Coluche pour ses actions humanitaires, mais goûtait peu son humour, estimant qu'il avait introduit la vulgarité dans le genre, ouvrant ainsi la porte à certains autres que nous entendons un peu trop aujourd'hui. Les enfants en bas âge s'amusent beaucoup à dire pipi caca, mais généralement, ça passe avec l'âge. On peut être un bon humoriste sans dire pipi caca. Raymond, lui, n'avait pas besoin de ça pour faire rire !

Ceci étant, Coluche n'était pas toujours vulgaire (enfin, pas trop), et ce sont dans ces sketches-là que je le trouvais excellent...

mardi, 20 juin, 2006  
Blogger Luc said...

@ Patrick : Coluche, il était parfois grossier, jamais vulgaire.

Effectivement, on ne peut pas en dire autant de certains humoristes d'aujourd'hui ...

mardi, 20 juin, 2006  

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