Chez Luc (brèves de comptoir)

"Chez Luc", le bar où l'on peut venir bavarder ensemble à propos des choses qui fâchent, ou qui réjouissent, ou qui émeuvent ... Je vis près d'Avignon, en Provence. J'ai trois bons copains qui viennent au bar pour nous raconter la dernière du jour : Jack, de Belinto en Provence, Patrick, d'Audierne en Bretagne, et Philippe, de Piriac en Bretagne du sud (qu'on appelle aussi "Pays de Loire").

Les auteurs (le patron et les habitués)

Photo Luc

Luc, Avignon

Photo Padraig

Padraig, Audierne

Photo Jack

Jack, Belinto

Photo Philippe

Philippe, Piriac

samedi 8 janvier 2005

La nouvelle loi sur le nom de famille

Comme vous le savez sans doute, à partir du 1er janvier 2005, les parents pourront transmettre à leurs enfants le nom du père, de la mère, ou les deux accolés, dans l'ordre que l'on veut.

Donc voici un petit jeu, imaginé par Laurent Ruquier dans son émission "On va s'gêner" sur Europe 1 : imaginons que des "people" se marient et décident de donner à leurs enfants leurs deux noms accolés, vu qu'ils sont célèbres tous les deux ...

Bon, un exemple : Patricia Kaas et Yannick Noah, ça va faire ... Kaas-Noix !

Je vous laisse deviner ce que ça va donner pour les autres couples ci-dessous ...
Luc Besson et Catherine Lalumière
Anne Frank et Albert Einstein
Alain Degreef et Georgina Dufoix
Guillaume Durand et Béatrice Dalle
Jean-Michel Jarre et Diane Tell
Pascal Lamy et Béatrice Dalle
Bernard Laporte et Glenn Close
Billy Crystal et Mireille Darc
Jacqueline Alexandre et Michel Legrand

et, bon, évidemment, avec Joan Baez, il y en a des tonnes ...
en voici deux :
Joan Baez et Jean-Jacques Debout
Joan Baez et Stéphane Paoli

Dans le genre approximatif, il y a :
Jean Yanne et Mireille Darc

Et enfin, si Robert Hue avait eu une fille célèbre, mettons Laura Hue, on aurait pu avoir :
Laura Hue et Amin Dada ! Dommage ...

Bon, si vous en avez d'autres, pour pouvez les ajouter en commentaires ...

6 Comments:

Blogger Jack said...

Et Jean-Foutre vous connaissez, comme ces députés qui n'ont rien d'autre à foutre que d'inventer des lois qui ne servent à rien et que personne ne leur demande, à part quelques féministes à la con.
Nous les garçons ont n'a que notre nom à donner pour prouver (enfin essayer de prouver)notre participation à la conception des enfants. Pour les filles pas de problème çà ce voit assez bien...
Mais que veulent-elles encore !

samedi, 08 janvier, 2005  
Anonymous Anonyme said...

Bien sur chacun défend son camp mais moi j'en suis bien contente, d'ailleurs en Italie c'est une chose qui s'utilise assez frequemment meme si le nom de la mère ne reste pas pour l'enfant, la femme mariée garde souvent son nom de jeune fille.En plus l'argument que tu porte n'est valable que pour neuf mois et après?J'admets que ça peut devenir un peu compliqué des noms qui deviendraient des romans!
Le role de la mère est dejà important mais pourquoi le cacher et pourquoi l'homme doit toujours etre reconnu en apparence alors que la femme fait beaucoup mais souvent sans reconnaissance sociale..Les plus fort(e)s sont souvent écrasés par l'envie et la jalousie..C'est vrai je suis un peu feministe mais chacun doit défendre ou reprendre ses droits.Qui sait ce qui est juste..

lundi, 07 février, 2005  
Blogger Jack said...

Bon Sabine, pardon, si tu es féministe d'avoir ajouté le qualificatif "à la con". Il reste qu'en général la grossesse, l'accouchement et l'allaitement sont longs et souvent bien moins furtifs que la conception : ce qui nous vaut le fameux dicton " maman surement, papa peut-être".
Personnellement je n'ai rien contre le fait, comme en Italie, que les épouses gardent leur nom, surtout si elles y voient un signe d'asservissement ! non je parle des enfants.
La règle antérieure avait l'avantage d'être une règle, induisant le devoir pour le père de déclarer sa paternité, ce qui comme on l'a vu plus haut est rarement une chose prouvée. Cette paternité déclarée induisant biensûr des devoirs envers sa projéniture.
Je ne vois que des avantages à l'ancienne règle et je ne comprends pas ce qu'amène de bon ce changement, pour les enfants s'entend.
Si ce n'est un motif de dispute de plus dans les couples.
A moins que... J'ai envie de chanter la fameuse chanson : " elle a fait un bébé, toute seule...."
Et nous les hommes quand pourrons nous connaitre la grossesse, l'accouchement et le plaisir d'allaiter, hein ?

Sans doute dans quelques temps pourrons nous ajouter le nom du laboratoire au nom de la maman Edouard Sanofi-Martin : çà sonnerait bien?

Laissez nous au moins le nom, par pitié.

mardi, 08 février, 2005  
Blogger Luc said...

Moi, je prèfère qu'on en reste au nom du père pour les enfants. Je ne mets là dedans aucun rapport de force entre les hommes et les femmes, je pense simplement que cela fait des siècles, pour ne pas dire des millénaires que c'est comme ça. Ca fait donc partie de nos traditions, de notre identité, de nos racines, de nous-mêmes.

Voilà pourquoi.

Ceci dit, je aussi suis pour la liberté d'opinion. Chacun est libre de procéder comme il veut. La loi n'impose rien...

mardi, 08 février, 2005  
Blogger Jack said...

C'est bien çà!
Cette loi n'apporte rien qu'un peu plus de désordre, ce qui est un comble pour une loi.
Et tant qu'on y est on devrait pouvoir choisir à sa majorité le nom qu'on a envie de porter : çà serait chouette non ?
Voilà une loi qui aménerait une vrai liberté.
Tiens çà me fait penser aux calendriers : imaginons que chacun fontionne avec son propre calendrier.
Heureusement les Papes y ont mis un peu d'ordre.

Bon je sais "ordre" & "désordre" sont des mots un peu ringards, voire un poil De Villiers, c'est comme ta tradition Luc, tout cela sent un peu le moisi...

Non ?

mardi, 08 février, 2005  
Blogger Luc said...

Ben ouais ... comme le Roquefort, le prince des fromages ! Le moisi, quand ça a de la classe, c'est très fréquentable !

De toutes façons, là on cause des noms, mais je te dis pas les prénoms.Quand j'entends les prénoms que se payent les pauvres petits nés ces années-ci ...
"Douglas, viens ici !" Je rève ...

Quant aux calendriers, je te renvoie à mon post du jour ! (8 février)

mardi, 08 février, 2005  

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